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L'utilisation des bio-technologies dans le monde végétal

Il existe différentes méthodes pour accroître le rendement des végétaux. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :


L'hybridation naturelle et la sélection variétale

Les méthodes d'hybridation naturelle entre végétaux se pratiquent couramment depuis très longtemps. Cette méthode peut revêtir deux modes opératoires :

  • fertiliser une plante d'une espèce ou d'une variété, avec du pollen d'une autre variété
     
  • greffer une partie d'une espèce ou d'une variété sur une autre, qui lui sert de tuteur

La sélection variétale, quant à elle, permet (suite ou non à des hybridations) de sélectionner et d'affiner les meilleures variétés de plantes pour leurs propriétés productives et de résistance aux maladies.

Exemples :
   Greffage d'agrumes (INRA Corse)
   Hybridation Colza / Ravenelle (INRA / CETIOM)

<< Le principal inconvénient de cette méthode, c'est la non-reproductivité de l'espèce nouvellement créée. Généralement les hybridations donnent lieu à des individus stériles, il faut donc recommencer l'hybridation à chaque fois. >>

 

L'hybridation somatique

La méthode dite d'hybridation somatique ou fusion de protoplastes consiste à fusionner deux cellules. Il faut ensuite régénérer la plante à partir de la nouvelle cellule.

C'est par cette méthode de fusion de protoplastes de colza et de radis que l'on a pu introduire dans le colza les gènes de stérilité mâle cytoplasmique et de restauration qui servent aujourd'hui à fabriquer des hybrides(système d'hybridation ogu-INRA).

Cette technique présente l'avantage de permettre des recombinaisons entre espèces parfois assez éloignées, ce qui ne serait pas possible par la reproduction sexuée.

 

La culture in vitro

La technique de culture "in vitro'' permet à partir d'un morceau d'une plante de régénérer très vite sur milieu de culture une plante identique à celle sur laquelle les cellules initiales ont été prélevées.

Cette technique, mise au point dans les années 50 pour les premières espèces, a d'abord été utilisée pour multiplier des plantes légumières ou florales en grande quantité et indemnes de maladies ou de virus.

Elle constitue également une étape nécessaire après fusion de protoplastes ou après transformation pour régénérer des plantes.

La génomique végétale

Cette démarche fait appel des techniques de très haut niveau pour identifier les gènes responsables des propriétés désirables des plantes, dresser une cartographie génétique des variétés et mettre en surexpression les gènes intéressants.

En somme, l'amélioration génétique d'une plante consiste à regrouper dans une même variété le maximum d'allèles (portions génomiques de l'ADN de la plante) favorables portés par des gènes déterminant les caractères intéressant les sélectionneurs.

<< Cette méthode a comme avantage de permettre la création de plantes qui peuvent ensuite se reproduire de façon autonome. >>

A consulter : www.genoplante.org

 

Les informations publiées sur ce site le sont à titre indicatif. Elles ne constituent pas une référence ou une prise de position.
F. Robardet - Etudiant à l'Université de Limoges (Deust 302). Mai 2002